© Photo Nicola Bailey, Actionaid
Le 24 avril 2013, le Rana Plaza, un immeuble de huit étages, s’est effondré au Bangladesh dans la banlieue de Dacca. 1 138 personnes y ont trouvé la mort ; 2 500 autres ont été blessées. Il abritait alors cinq ateliers de confection.
Ces « ateliers de misère » – locaux en mauvais état, journées de travail trop longues, avec des salaires mensuels inférieurs à 30 euros – travaillaient pour plusieurs géants du textile occidentaux : Primark, Mango, Tex (Carrefour)… Aucun d’eux n’a pu être poursuivi, car les sociétés mères n’étaient pas, dans les diverses législations, responsables des agissements de leurs sous-traitants.
Depuis, la Fashion Revolution est en marche. De nombreux acteurs se mobilisent pour faire bouger les lignes :
– Grèves et manifestations des ouvriers du textile au Bangladesh
– Loi sur le « devoir de vigilance des sociétés mères et des entreprises donneuses d’ordre » votée en 2017 en France
– Mobilisation des ONG pour s’assurer de la bonne application de cette loi (plan-vigilance.org)
– Campagnes de sensibilisation de la société civile
Dans cette révolution, nous avons tou.te.s un rôle à jouer !
It means: No one should die for fashion.
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