© Joan Duru par Arthur Genie
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HISTOIRE
Années 1920, les prix élevés du caoutchouc incitent les industriels à lui trouver une alternative synthétique. En 1930, un chimiste de l’entreprise américaine DuPont découvre le Néoprène.
Années 1950, Jack O’Neill détourne les combinaisons de plongée en néoprène et les expérimente en surfant dans les eaux froides de Californie. Avant cela, il s’équipait d’un pull en laine qu’il imbibait d’huile !
PROPRIETES
Souple, élastique, isolant thermique, résistant à l’usure…
ENVIRONNEMENT
Le néoprène peut être fabriqué à partir de deux matières premières : le pétrole ou le calcaire (limestone). Son bilan environnemental est très mauvais dans les 2 cas. Avec pour principaux impacts:
– Utilisation de ressources non renouvelables
– Emissions de carbone très importantes pendant les phases d’extraction (exploration et forage pour le pétrole et exploitation minière pour le calcaire) et de transformation de la matière première
– Forte consommation énergétique notamment pour le calcaire qui nécessite un passage dans un four à très haute température (1700°C).
– Le néoprène n’est pas biodégradable
ALTERNATIVES PLUS ECOLOGIQUES
– Caoutchouc naturel Yulex® certifié FSC : En s’associant en 2008 avec la société Yulex, Patagonia a été la première à mettre au point un matériau de substitution renouvelable et végétal (réduction de 70 à 80% des émissions de CO2 par rapport au Néoprène).
– En 2020, Soöruz, une entreprise française basée à La Rochelle, commercialise, après 2 années de R&D des combinaisons en Biöprène Soöruz, un mix de caoutchouc naturel, de cannes à sucres, d’huile végétale non alimentaire et de poudre de coquilles d’huîtres.
Si vous êtes surfeur.se et que vous passez par là, j’aimerais beaucoup avoir votre avis ! Avez-vous déjà pensé à l’impact environnemental de votre combi ? Avez-vous déjà testé des alternatives éco-responsables au Néoprène ?Si oui, quel est votre retour d’expérience ?
It means: Why ditch neoprene? “Because when we know better, we can do better” Lauren L. Hill